Photo © Sabine Huynh, Hanoi, Vietnam, 2005

I want to be of service to poetry because I think a life spent in humble, joyful service to that which you love best is a life really well lived. (Kaveh Akbar, in a Paris Review interview)

(Faire défiler la page pour arriver au français.)

​Saigon-born French poet, writer and literary translator Sabine Huynh is the author of fifteen books of fiction, non-fiction and poetry, and of over thirty translations. She has received the Jean-Jacques Rousseau prize for autobiography, the Des racines et des mots Prize for Exile Literature, the Alain Bosquet Poetry in Translation Award, the CoPo Poetry Prize, as well as having been shortlisted for the following prizes: Chambery’s First Novel Festival Award, Emmanuel-Roblès Literary Award, Great Literary Prize for Asian Literature in French, Foreign Mallarmé prize for Poetry Translation, and Guillaume-Apollinaire French Poetry Prize. The recipient of writing and translation grants from Centre National du Livre, and of a postdoctoral fellowship from the University of Ottawa, she also spent fifteen years working as a teacher in France, England, the United States, Canada and Israel, and holds a Ph.D. in Linguistics from the Hebrew University of Jerusalem.

All her work has bloomed under the aegis of exile, which separates language from things. (« The condition of exile is the only place from which one can achieve peace or perspective, » Nicholas Lezard, 2016, The Guardian.)

She initiated and co-edited the French poetry anthology pas d’ici, pas d’ailleurs (« not from here, not from elsewhere, » éditions Voix d’encre, 2012) and has been the editor of the very discreet literary translation magazine Peham since March 2019 with writer Haggai Linik (co-founder). In 2023, Peham became a tiny and very discreet publishing house. She enjoys working with painters and photographers.

She is a member of the PEF (Parliament of Francophone Writers), and a previous member of SGDL (Société des Gens De Lettres), ATLF (French Literary Translators’ Association), and ATLAS (Association for the Promotion of Literary Translation). She serves as a judge for the Jean-Jacques Rousseau award for autobiographical novel since the fall of 2024.

Click here for a slightly more detailed bio.

Literary awards, grants and writing residencies:

  • La mer et l’enfant (« the sea and the child » – novel): 2013 Chambery’s First Novel Festival Award (shortlist), 2014 Emmanuel-Roblès Award (shortlist).
  • Sabine Huynh won the 2015 European Calliope literary prize (awarded to promising young Francophone authors by the Cénacle Européen francophone, which used to be the Association Léopold Sédar-Senghor).
  • Kvar lo (« no longer » – poetry collection): France’s 2017 CoPo Poetry Prize (winner).
  • Sabine Huynh won a writing residency at the Factorie / Maison de Poésie de Normandie to write Into the Turning (with Amy Hollowell, April 2019).
  • Sabine Huynh won a French National Book Center literary translation grant in November 2021 for the translation of Transformations by Anne Sexton.
  • Sabine Huynh won the 2022 International Prize for Original Poetic Works of the Claudine de Tencin Academy for her translation of To Bedlam and Part Way Back (1960), All My Pretty Ones (1962), Live or Die (1966) and Love Poems (1969) by Anne Sexton.
  • Sabine Huynh’s translation of Deaf Republic by Ilya Kaminsky won the 2022 Alain Bosquet Poetry Prize.
  • Elvis à la radio (« Elvis on the radio » – novel): 2023 Jean-Jacques Rousseau Prize for Autobiography (winner).
  • Elvis à la radio (« Elvis on the radio » – novel): 2023 Des racines et des mots Prize for Exile Literature (winner).
  • Elvis à la radio (« Elvis on the radio » – novel): 2024 Great Literary Prize for Asian Literature in French (shortlist).
  • Sabine Huynh’s translation of Transformations, by Anne Sexton, was a finalist for the 2024 Foreign Mallarmé Prize for Poetry Translation.
  • Herbyers (poetry collection): 2024 Guillaume-Apollinaire Poetry Prize (shortlist).
  • Sabine Huynh won a French National Book Center literary grant in March 2025 for a novel in progress.

Latest publications:

Speaking Skin: poetry collection. Translated by Charlotte Mandell. Black Square Editions. April 2025.

Setting Sail – 60 Sonnets for the Boat People: bilingual French-English poetry collection. American English translation by Amy Hollowell. May 2024, Editions Bruno Doucey (Paris, France).

Herbyers (« herbarya »): poetry collection. For Backland Editions (Paris, France). April 2024.

Elvis à la radio / « Elvis on the Radio« : hybrid genre-book, hybrid of memoir, autofiction, fiction, literary nonfiction and essay. Original language: French. October 2022. Editions Maurice Nadeau (Paris, France).

Loin du rivage (« Far from the Shore »): poems. Original language: French (Editions de la Margeride, Nîmes, France. September 2022).

Parler peau (« Speaking Skin »): poems. Original language: French (Æncrages & Co, France. November 2019).

If you are interested in Sabine Huynh’s translation work, kindly go to this page.

I write because we lived together

Georges Perec, W, or the Memory of Childhood.

Words always fail to say it, always.

Marguerite Duras, Material Life.

The strange stranger […] frees himself from the cangue of identity by making do with a precarious position, where he is always at odds. […] Then begins a journey to the end of the immemorial with, serving as a distressed compass, the language to be regenerated.

Linda Lê, Go into the unknown and bring back the unknown

 

Sabine Huynh est une poète, autrice et traductrice littéraire française née à Saïgon en 1972. Elle a grandi en France et a vécu en Angleterre, aux États-Unis, au Canada et en Israël. Elle détient un doctorat en linguistique de l’université hébraïque de Jérusalem et est l’autrice de quinze livres (poésie, roman, nouvelles, essai, journal) et d’une trentaine de traductions, dont l’œuvre poétique complète d’Anne Sexton (onze recueils), et République sourde, d’Ilya Kaminsky, qui lui a valu le Prix Alain Bosquet de poésie. Elle est récipiendaire du Prix européen du jeune talent littéraire francophone Calliope 2015 (décerné par le Cénacle Européen francophone : anciennement association Léopold Sédar-Senghor), du prix de poésie CoPo 2017 pour son recueil de poèmes Kvar lo, du Prix Jean-Jacques Rousseau du roman autobiographique 2023 et du Prix de la littérature de l’exil « Des racines et des mots » 2023 pour son deuxième roman, Elvis à la radio (éditions Maurice Nadeau, 2022).

Tout son travail fleurit sous l’égide de l’exil, qui sépare le langage et les choses. (« L’exil est la seule condition et le seul lieu où l’on peut gagner un semblant de paix ou de perspective », Nicholas Lezard, 2016, The Guardian.)

Elle a initié et co-édité l’anthologie de poésie française pas d’ici, pas d’ailleurs (éditions Voix d’encre, 2012) et elle édite depuis mars 2019 avec l’écrivain Haggaï Linik la très discrète micro-revue de traduction littéraire Peham, qu’ils ont créée ensemble, et qui depuis 2023 est aussi une micro-maison d’édition très discrète. Elle aime travailler en collaboration avec des peintres et des photographes.

Elle est membre du Parlement des Écrivaines Francophones (PEF) et elle fait partie du jury du Prix Jean-Jacques Rousseau depuis l’automne 2024. Ancienne membre de la Société des Gens De Lettres (SGDL), de l’Association des Traducteurs Littéraires de France (ATLF), et de l’Association pour la promotion de la traduction littéraire (ATLAS).

Cliquez ici pour une bio un peu plus détaillée.

Prix, bourses et résidences :

  • Sélection finale du Prix du Festival du Premier Roman de Chambéry 2013 et du Prix Emmanuel-Roblès du premier roman 2014 pour La mer et l’enfant (roman).
  • Prix européen du jeune talent littéraire francophone Calliope 2015 (décerné par le Cénacle Européen francophone : anciennement association Léopold Sédar-Senghor).
  • Prix du CoPo 2017, décerné par la Factorie/Maison de poésie-Normandie, pour Kvar lo (recueil de poèmes).
  • Résidence d’écriture et de traduction à la Factorie / Maison de Poésie de Normandie (avril 2019) pour l’écriture de Dans le tournant/Into the Turning (avec Amy Hollowell).
  • Bourse de traduction littéraire du CNL obtenue en novembre 2021 pour traduire Transformations d’Anne Sexton.
  • Prix International d’Œuvre Poétique Originale de l’Académie Claudine de Tencin 2022 pour la traduction de Tu vis ou tu meurs – Œuvres poétiques (1960-1969) d’Anne Sexton.
  • Prix Alain Bosquet de poésie 2022 pour la traduction de République sourde/Deaf Republic d’Ilya Kaminsky.
  • Prix Jean-Jacques Rousseau de l’autobiographie 2023 pour Elvis à la radio (roman).
  • Prix de la littérature de l’exil « Des racines et des mots » 2023 pour Elvis à la radio (roman).
  • Sélection finale du Grand Prix Asie des écrivains de langue française 2024 pour Elvis à la radio (roman).
  • Sélection finale du Prix Stéphane-Mallarmé étranger de la traduction 2024 pour la traduction de Transformations, d’Anne Sexton.
  • Sélection finale du Prix Guillaume-Apollinaire de poésie 2024 pour Herbyers (poèmes).
  • Bourse de création littéraire du CNL obtenue en mars 2025 pour mener à bien un projet de roman.

Dernières parutions en date :

TRADUCTIONS PARUES RÉCEMMENT OU À PARAÎTRE PROCHAINEMENT :

Lettre écrite dans un immeuble en feu, Anne Sexton. Poèmes. Éditions des femmes -Antoinette Fouque, 2026.

École d’instructions, Ishion Hutchinson. Poèmes. L’Arche éditeur, 2026.

La poésie moderne, Diane Seuss. Poèmes. Le Castor Astral, 2026.

Porter, Ada Limón. Poèmes. Éditions Globe, 2025.

Intervalles, Marianne Brooker. Essai. Éditions Globe, 2025.

Folie, fureur et ferveur, Anne Sexton. Poèmes. Éditions Des Femmes-Antoinette Fouque, 2025.

Dart, Alice Oswald. Poèmes. Éditions L’Arbre de Diane, octobre 2024.

Debout dans la forêt du vivant, Katie Farris. Poèmes. Black Herald Press, mai 2024.

J’écris parce que nous avons vécu ensemble

Georges Perec, W ou le souvenir d’enfance (Denoël, 1975)

Les tableaux, les écrits ne se font pas en toute clarté. Et toujours les mots manquent pour le dire, toujours.

Marguerite Duras, La Vie matérielle (P.O.L., 1987)

L’étrange étranger […] se libère, vaille que vaille, de la cangue de l’identité en s’arrangeant d’une position précaire, où il est toujours en porte-à-faux. […] Commence alors un voyage au bout de l’immémorial avec, en guise de boussole affolée, la langue à régénérer.

Linda Lê, Au fond de l’inconnu pour trouver du nouveau (Christian Bourgois, 2009)

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