pas d’ici, pas d’ailleurs
Anthologie poétique francophone de voix féminines contemporaines.
Présentation et choix de Sabine Huynh, Andrée Lacelle, Angèle Paoli et Aurélie Tourniaire.
Projet pensé, mis sur pied et dirigé par Sabine Huynh, publié aux éditions Voix d’encre (2012), en partenariat avec la revue Terres de femmes et avec le soutien de la région Rhône-Alpes.
L’ouvrage présente 223 textes poétiques de 156 auteures.
Elles sont nées dans 28 pays :
France : 74, Canada : 27 – dont Québec : 17 -, Belgique : 9, Roumanie : 6, Tunisie : 4, Algérie : 4, Suisse : 4, Maroc : 3, Côte d’Ivoire : 3, Liban : 3, Martinique : 2, Argentine : 2, Brésil : 1, Syrie : 1, Espagne : 1, Brunei : 1, Île Maurice : 1, Allemagne : 1, Haïti : 1, Mexique : 1, Japon : 1, Congo : 1, Colombie : 1, Viêtnam : 1, Italie : 1, Monaco : 1, Portugal : 1, Burkina Faso : 1
et résident dans 14 pays :
France : 101, Canada : 33 – dont Québec : 18 -, Belgique : 6, Israël : 6, Suisse : 2, Allemagne : 1, Nouvelle-Calédonie : 1, Thaïlande : 1, Haïti : 1, Île de la Réunion : 1, Brésil : 1, Maroc : 1, Burkina Faso : 1, Italie : 1.
L’anthologie pas d’ici, pas d’ailleurs capte le pouls poétique des femmes poètes réparties sur les vastes territoires de la francophonie, à l’aube du troisième millénaire, autour d’une thématique universelle et résolument moderne, portant l’empreinte de Julia Kristeva : l’identité et l’altérité dans les pas qui nous mènent ici et ailleurs.
(…) Certaines poètes ont choisi de mettre en avant leur ancrage linguistique ou culturel, d’autres non ; certaines ont traité de tel ou tel aspect de leur « identité », pour s’en jouer, s’en revêtir ou s’en départir, quand d’autres ont tenté de défaire cette notion ; toutes ont surtout donné à lire et à entendre des textes qui, s’ils revendiquent finalement une appartenance, est bien l’appartenance à la poésie contemporaine d’expression française, une poésie qui peut être « déconcertante » et sans concession, et qui elle aussi s’attache à déconstruire les formes, dans la « distance exquise » de son héritage. Les formes plurielles cohabitant au sein de ce recueil témoignent de la distance prise avec l’ici et le maintenant, le là-bas et l’alors, et expriment un certain étoilement du moi qui éventuellement relèverait d’une subjectivité universelle, ou universellement féminine.
(…) Plus de centre, ni de marge, un étoilement donc, qui pourrait déstabiliser ceux qui affectionnent les repères, si ce n’était que l’écriture poétique reste, comme il se doit, le pôle d’appartenance et de ralliement prévalent, comme nous l’avons dit plus haut. « Écrire, c’est ébranler le monde », disait Barthes. Nos poètes sont modernes, parfois écorchées, cosmopolites, étrangères à elles-mêmes aussi, mais pas à leur propre écriture, qui peut jaillir de l’aliénation. Les pas semés mènent à l’écriture et celle-ci se présente comme étant résolument polymorphe, reflétant bien la déconstruction annoncée par le thème.
(Extrait de l’introduction de Sabine Huynh)
Andrée Lacelle : « Chaque texte est singulier, comme chaque poète l’est, mais pris dans l’ensemble, on ressent un élément de rencontre et d’échanges. Une espèce d’âme unifiante… », in « Voix de femmes d’ici, d’ailleurs et bien d’aujourd’hui », article de Valérie Lessard publié dans le quotidien canadien LE DROIT.
Format 20 x 26 cm, 336 p.
Prix de vente : 30 €
ISBN : 978-2-35128-078-2