Des femmes, des hommes, à défaut de savoir voler, marchent dans ces pages, « dans [leur] oubli », vers des finisterres, des fins de terre, où au bout il y a la mer. La mer, c’est quand on ne peut pas aller plus loin, enfin, cela dépend qui lui fait face. Elle calme les ardeurs de certains, […]
Magie renversée, d’Isabelle Lévesque, Sabine Dewulf et Caroline François-Rubino
Ce livre, édité par Les Lieux-Dits (collection Duo, 2024) a été composé à quatre mains, comme on dit, et davantage en fait, puisqu’en plus de celles des poètes Isabelle Lévesque et Sabine Dewulf, celles de l’artiste peintre Caroline François-Rubino ont également plongé dans la pâte. Le résultat n’en est que plus étonnant, l’expérience sensorielle riche […]
Pour tes mains sources, d’Imasango
Écrire un texte sur l’amour physique est loin d’être évident (je m’y étais essayé, avec Parler peau). Pour tes mains sources, d’Imasango (éditions Bruno Doucey, 2011), est un texte empreint d’érotisme, de délicatesse, de douceur et de gratitude, pour l’amour, reçu, et donné : « la parole comme don d’amour ». Les vers d’Imasango sont tout autant […]
Bestiaire, de Donika Kelly
Bestiaire (éditions Unes, 2023, magnifiquement traduit par Raluca Maria Hanea et François Heusbourg) est le premier recueil de la poète américaine Donika Kelly. Il a été publié aux États-Unis en 2016 sous le titre de Bestiary par la formidable maison Graywolf Press et a été très remarqué à sa sortie. Il s’agit, comme son titre […]
Relevez-vous, s’il vous plaît, de David Kirby
Get up, please, l’ouvrage du poète américain David Kirby dont les éditions Le Réalgar ont publié en novembre 2023 la traduction française (de Christian Garcin) sous le titre de « Relevez-vous, s’il vous plaît », est un recueil de poèmes dans lequel l’humour prime, malgré les sujets qu’il aborde : la condition humaine, le quotidien du commun des […]
Cloche pèlerine, de Kaveh Akbar
Ce recueil de Kaveh Akbar, Pilgrim Bell, Cloche pèlerine (Le Castor Astral, 2024), son deuxième, est un livre aux poèmes intenses, aussi intenses que ceux du premier recueil (Calling a Wolf a Wolf), mais plus fins, car ceux du premier étaient captivants mais « tapageurs », maladroits, inégaux : on y sentait une urgence qui dépassait celle de […]