Éloge des fins heureuses, de Coline Pierré

Éloge des fins heureuses (éditions Monstrograph, 2018), ou comment Coline Pierré est devenue écrivaine :
« Je n’ai pas envie de répondre « par hasard » parce que ce n’est plus le cas. C’est devenu une revendication, une fierté, une mission, même. Surtout, c’est devenu mon chez-moi, et c’est une des choses les plus précieuses que j’ai trouvées ».
Je vous conseille de lire cet essai fort convaincant (en le lisant je me suis tapé le front du plat de la main : mais c’est bien sûr, non seulement mon prochain roman aura une fin heureuse, mais en plus son fil conducteur sera la joie !), pour ne pas oublier combien l’optimisme est d’une importance cruciale dans un parcours semé d’embûches, alors que le cynisme, toujours violent, ne peut qu’enfoncer.
Éloge des fins heureuses est un plaidoyer pour l’optimisme donc, mais aussi pour l’art, pour la littérature jeunesse, pour le rêve, pour le romantisme, pour le plaisir, pour « l’imagination … la première forme d’action politique », pour la fiction, pour l’idéalisme.
Au fait, moi aussi j’ai été très déçue par le film « La la Land » : je l’ai trouvé plat, dénué d’originalité, clinquant et vide.
En prime, dans ce livre qui fait du bien qu’est Éloge des fins heureuses vous découvrirez comment l’auteure a rencontré l’homme de sa vie, l’écrivain Martin Page… « Chaque jour nous avons l’obligation morale d’être à la hauteur du romanesque de notre histoire » : j’aime ça !
« Je veux écrire des livres qui donnent de l’espoir et de l’énergie » (Coline Pierré). (Sabine Huynh, 06/08/2019)

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